Les difficultés rencontrées dans la perspective d’un dialogue politique pouvoir/opposition et la détention de deux (2) militants anti esclavagistes, responsables de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), ont été les principaux sujets commentés par la presse parue en Mauritanie cette semaine.
Au sujet d’une éventuelle concertation entre le pouvoir les différents segments de l’opposition le quotidien « l’Authentique » du jeudi évoque « un dialogue de sourds sous césarienne. Un puzzle politique aux contours inextricables.
Car, si l’opposition dite radicale maintient encore sa cohésion, il n’en serait pas de même du côté de l’opposition modérée. Et des divisions encore plus accentuées au sein de la majorité, plongée dans une véritable guéguerre ».
La première composante de l’opposition en Mauritanie, signale-t-on, est le Forum National pour l’Unité et la Démocratie (FNDU)-un collectif de plusieurs partis politiques, organisations de la société civile, centrales syndicales et personnalités indépendantes. La deuxième est la Coalition Unie pour une Alternance Pacifique et Démocratique (CUPAD-3 partis politiques).
Sur le même sujet « Le Calame » du mercredi s’interroge « dialogue politique : FNDU, ira ?,Ira pas ? ». Cet organe poursuit « depuis que le Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, Mr dialogue du pouvoir, a manifesté le nouveau désir de rencontrer maître Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, nouveau président du FNDU, les mauritaniens ne cessent de s’interroger sur cette probable concertation au sommet. Le FNDU doit apporter sa réponse à la demande du pouvoir au terme de rudes consultations ».
Au sujet de la situation des responsables de l’IRA, « NOORINFO » écrit dans une chronique, «il faut libérer le mauritanien Birame Ould Dah Ould Abeid, détenu depuis un an dans la quasi indifférence générale».
Le président et le vice-président de l’IRA purgent une peine de2 ans de prison.
Birame Ould Dah Ould Abeid a été lauréat du prix des Nations Unies (ONU) pour les droits de l’homme en 2013. Il est arrivé deuxième à l’issue de l’élection mauritanienne du 21 juin 2014.
« Le Calame » évoque « l’urgence d’une action nationale et internationale en faveur des otages abolitionnistes ».
Source : PANA